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mardi 13 janvier 2015

Voyage typographique : Cahors #2


Boucherie Rue Nationale – Cahors

Ce qui m’attire dans cette enseigne c'est son côté vieillot, mais cette police d'apparence ancienne est en fait du Pretoria




Crée dans les années 1990 par le designer Paulo W  (un gaucho - un sudiste brésilien) de Recife,
Artiste multiple avec des intérêts dans de nombreux domaines, y compris la poésie (il a publié un livre numérique - Magical book - ), la culture des bonsaïs, la plongée et la conception graphique.

Au début des années 1990, il est devenu l'un des premiers artistes à produire et à exposer les œuvres produites sur les techniques numériques. Toujours d'inspiration 1900



Quant à l'origine du nom de la font, il s'agit de la capitale de l'Afrique du Sud : Pretoria.

De Recife à Pretoria notre voyage typographique continue



  


mardi 6 janvier 2015

Voyage typographique : Cahors #1

La typographie utilisée dans une ville peut-elle permettre d'y porter un regard nouveau ? Permet-elle d'en apprendre plus sur cette ville ? Bien sûr je ne parle pas de ces enseignes « banalisées » répandues sur l'ensemble du territoire français, mais bien des typos que nous ont laissées les peintres en lettre et autres enseignistes.

Pour commencer ce voyage une enseigne boulevard Gambetta (Les Champs-Élysées de Cahors)

 Une typographie typique des années 1950, créée par le designer français Roger Excoffon (1910-1983), créateur entre autre de la police Mistral.

Cette police est le Banco créée en 1951 pour la fonderie Olive à Marseille. Fonderie fondée en 1836 et acheter en 1978 par Linotype Compagny


 On retrouve d'ailleurs cette police sur un album de Bob Marley « Natty Dread » contenant le mythique  « No Woman, Don't Cry ».

De Cahors aux Caraïbes, ce voyage commence bien, non ?